15 Juil 2024
Parce que la productivité et la performance sont souvent valorisées au détriment du bien-être personnel, la déconnexion devient un acte révolutionnaire. Alors déconnecter, même en vacances n’est pas une évidence. Pourtant, elle est essentielle, non seulement pour la santé mentale et physique de chacun, mais aussi pour la performance globale de l’entreprise. Quelques réflexions sur les raisons de déconnecter, sans culpabilité. Et aussi quels sont les bénéfices pour les individus et pour l’entreprise et quels sont les obstacles à la déconnexion.
On ne va pas se mentir, la culture actuelle valorise plutôt la surproductivité. Les employés sont souvent encouragés, explicitement ou implicitement, à être toujours disponibles et réactifs. Cette tendance est exacerbée par la technologie, qui nous permet de rester connectés à notre travail en permanence, via les smartphones, les emails et les outils de collaboration en ligne, etc.
Elle induit un déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. L’une envahissant l’autre, à toute heure du jour et de la nuit ! 😳
Cette disponibilité constante mène régulièrement à l’épuisement, à une diminution de la productivité et à des problèmes de santé mentale. La vie personnelle est évidemment affectée.
La désorganisation, le manque de personnel, etc sont des obstacles à la déconnexion. Mais les principaux obstacles sont plutôt liés à des peurs. Peurs de ne pas être informé, peur de ne plus contrôler, peur de ne plus maîtriser, peur de montrer que nous ne sommes pas irremplaçables, peur qu’il y ait des bugs, peur que personne ne puisse résoudre les bugs, etc. 🥴
La sur sollicitation nous fait croire que nous sommes importants, indispensables… Nous confondons être occupés et être performants.
Comme si la déconnexion, l’agenda vide, l’absence de mails ou d’appels, nous rendait invisible, inexistant… Comme si notre valeur intrinsèque dépendait du nombre de mails reçus par jour !
Avouons-le, nous sommes souvent le principal obstacle à notre propre déconnexion.
L’exemplarité des managers est la meilleure façon d’encourager la déconnexion et de prévenir le présentéisme. Ils bénéficieront, bien sûr, eux aussi de tous les bénéfices ! Meilleure santé mentale, moins de stress, plus de créativité et de meilleures relations.
– Respecter les horaires de travail, et par conséquent des envois de mails ou de messages et inciter les collaborateurs à respecter les horaires et à déconnecter véritablement. Ou autrement dit : Décourager l’envoi et la réponse aux emails en dehors des heures de travail et pendant les vacances.
– Politiques de congés : les politiques de congés doivent être claires, et facilement accessibles à tous les employés. L’organisation optimale, des transmissions claires, et un
– La politique de télétravail aussi. Il est même ingénieux de favoriser la déconnexion une partie de la journée télétravaillée. Cela favorise la réflexion, la concentration et la performance.
Encouragez les employés à planifier leurs vacances à l’avance. Cela permet de mieux gérer les ressources et d’assurer une couverture adéquate pendant leur absence.
Gestion des tâches : Aidez les employés à planifier et déléguer leurs tâches avant de partir en vacances pour assurer la continuité et éviter une surcharge à leur retour.
La déconnexion est une composante essentielle de la santé mentale et de la productivité. Encourager les vacances et la déconnexion réelle, c’est pour les entreprises améliorer le bien-être de leurs employés, mais aussi bénéficier d’une meilleure performance globale, d’une culture d’entreprise plus positive et d’une réduction du turnover. En tant que leader, il est crucial de modéliser ce comportement et de créer des politiques et une culture qui valorisent véritablement la déconnexion. Vive les vacances !
Coach et formatrice, experte en régulation du stress et des émotions, Donatienne vous aide à développer une posture stable et confiante et à renouer avec votre vitalité. En milieu professionnel elle intervient auprès des dirigeants et des managers sur la communication interpersonnelle et la cohésion, la gestion de conflits et bien sûr, la régulation émotionnelle.
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