31 Août 2022
Une des missions de notre cerveau est d’assurer notre survie. C’est pourquoi il peut être ultra rapide et réagir de façon instantanée et automatique. Il nous permet de nous adapter. Il est un détecteur de changements.
Il perçoit des informations qui viennent de “l’extérieur”, de notre environnement. Il perçoit aussi des informations qui viennent de “l’intérieur”, comme nos pensées.
Il agit ou réagit aussi en fonction de ce qu’il a emmagasiné comme souvenirs ! Mes expériences positives ou négatives le conditionnent. Mes pensées négatives, mes idées noires, les “films” que je me fais ont autant d’impacts que la réalité. Je peux pleurer en me souvenant d’une situation triste ou en regardant un film triste, où en imaginant la perte d’un être cher.
Entre le moment où je perçois quelque chose, une information, par la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat, le goût, cette information suit parallèlement et simultanément deux chemins.
Un exemple classique : Je vois un “quelque chose gris en boule sous le lit “ça ressemble à une souris” ? Les réactions en chaîne sont instantanément déclenchées: chemin court, l’amygdale réagit. Mon rythme cardiaque et respiratoire s’accélère, je deviens livide, je transpire (système de refroidissement) je suis prête à prendre la fuite. C’est le résultat du chemin court. Mais en même temps l’information suit son court dans le cortex préfrontal qui analyse les données et je vais comprendre que c’est une chaussette grise en boule … C’est le chemin long. Et tout se calme peu à peu puisque le danger ou l’idée du danger sont déboutés par le cortex. J’en suis quitte pour “une bonne suée” !
Ce chemin entre le thalamus (gare de triage) et l’amygdale (chargée de détecter les changements, les événements nouveaux). Il est exacerbé en cas de phobie. L’amygdale, devenue hyper irritable, réagit violemment et de façon disproportionnée. Panique ! Le chemin long est “occulté” par l’hyper réaction. Impossible de réfléchir, de penser, la peur me domine et me pousse à crier, gesticuler, monter sur une chaise, … Je perds le contrôle !
Le danger ou l’imagination du danger ont les mêmes effets et la même puissance !
On comprend facilement comment, à cause de certaines expériences désagréables, réelles ou imaginaires, nous pouvons avoir des réactions automatiques de peur, avoir ancré des croyances limitantes, des à priori.
Un exemple: j’ai eu un accident de voiture. J’ai entendu les pneus crisser, j’ai entendu le bruit de la tôle qui se froissait. Dès lors que j’entendrai ce type de sons il est fort probable que je sursaute… Un automatisme s’est créé.
De la même manière si je ressasse des idées noires, si j’ai peur par anticipation et n’envisage que les aspects négatifs possibles du futur… je vais vivre un état de stress, d’anxiété, de plus en plus présent, chronique voire permanent.
Garantie pour survivre (ou pour sourire 😊)
Le problème c’est qu’elles nous disent souvent des trucs qu’on n’a pas envie d’entendre. La peur ? un truc de mauviette… La honte ? … C’est vraiment moche (et c’est juste un repère culturel, donc c’est dans la tête etc ). La colère ? « Oh, mais j’ai tout pour être heureuse ! »…
Tu te fais des nœuds (bon, moi aussi je m’en suis fait…) parce que tu portes un jugement de valeur sur tes émotions. Comme s’il y avait des émotions OK et des émotions pas OK ! C’est une grave erreur d’appréciation. Tu choisis tes émotions ? Tu choisis la couleur de tes yeux et la couleur de ta peau ? Tu choisis tes sensations ? Non ! Chacun de ces éléments est une information. Sur tes origines, sur ce qui te touche, sur ce qui n’est pas encore aligné en toi. Bref, sur le travail qu’il te reste à faire pour être LA TOP version de toi-même. Pas plus, pas moins.
Tu as donc 2 options, pas plus. Soit tu les écoutes et tu te mets au travail (et je peux t’aider, c’est ma spécialité 💪😀), soit tu les ignores et ne t’étonnes pas qu’elles insistent lourdement et deviennent vraiment envahissantes et invalidantes.
Oui, invalidantes ! Quand tes peurs prennent trop de place elles t’empêchent d’avancer ! Quand ton dégoût devient trop prégnant et qu’il t’empêche de faire demi-tour et d’aller respirer ailleurs. Quand ta colère est si grande qu’elle t’empêche d’avoir de saines relations, elle t’isole.
Quand tu as la chair de poule tu ne t’en fais pas une montagne n’est-ce pas ? Simplement tu réalises que l’air est frais et qu’il est temps de te couvrir un peu plus, soit tu comprends que tu as été très surpris.e et que tu as eu peur. Et voilà. C’est simple. Et bien pour les autres émotions et ressentis, c’est simple aussi.
Tu veux en savoir plus ? Je t’invite à lire ceci.
Si tu veux qu’on en parle c’est ici.
Je te souhaite d’écouter tout ce que tes émotions ont à te dire, tu découvriras quelles sont vraiment ta GPS, Garantie pour sourire 😊😀
Coach et formatrice, experte en régulation du stress et des émotions, Donatienne vous aide à développer une posture stable et confiante et à renouer avec votre vitalité. En milieu professionnel elle intervient auprès des dirigeants et des managers sur la communication interpersonnelle et la cohésion, la gestion de conflits et bien sûr, la régulation émotionnelle.
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